Parmi les habitudes alimentaires qui pourraient expliquer l’épidémie mondiale d’obésité et de troubles cardiovasculaires, on cite en général le sucre ou les graisses saturées.
Mais il est un aliment pourtant au centre de notre alimentation et qui reste curieusement absent des radars de la nutrition: Les huiles jaunes industrielles raffinées.
Pourtant, et malgré le message rassurant véhiculé par les campagnes publicitaires, de plus en plus de travaux de recherche s’intéressent aux effets particulièrement néfastes de ces huiles sur notre santé.
Je vous propose de mieux comprendre les enjeux de ces huiles pour votre santé, et de passer en revue les principales conclusions de la recherche sur le sujet.
Qu’est-ce qu’une huile industrielle raffinée.
Huiles d’Arachide, de colza, de tournesol, ou de soja. Pures ou en mélange.
Enrichies ou non en vitamine, elles sont au centre de la cuisine moderne.
Ces huiles sont fabriquées à partir de graines de diverses plantes issues de l’agriculture intensive.
Elles ont débarqué sur nos tables dans la première moitié du 20 -ème siècle par un tour de passe-passe dont l’industrie agroalimentaire a le secret.
Car le vingtième siècle est celui de la mécanisation de l’agriculture et de l’utilisation des engrais de synthèse. On parle de révolution verte.
Les rendements explosent, et l’on produit à moindre cout des plantes oléagineuses dont les graines sont riches en huiles. Une huile que l’on utilise alors principalement pour la faire bruler comme source de lumière ou pour en faire des bougies.
Puis les progrès de la chimie aidant, on commence à en faire des savons qui nécessitent de grandes quantités de corps gras pour leur fabrication.
Au lieu d’utiliser du saindoux, du suif ou de l’huile d’olive qui sont des produits plutôt rares et chers, et qui réservent les savons à une élite fortunée, on décide d’utiliser ces nouvelles huiles végétales et bon marché dont on ne sait que faire. Le savon devient alors un produit de consommation courante.
Mais les surfaces cultivées et volumes produits continuent d’augmenter. La production de ces huiles est bon marché. Et les industriels de l’époque se disent qu’il serait judicieux de les utiliser pour autre chose que pour faire du savon. Pourquoi pas les mettre dans nos cuisines?
Problème, les consommateurs de l’époque ne connaissent pas ces huiles. Ils utilisent alors principalement pour cuisiner des graisses traditionnelles de bœuf, de porcs, de canard. Ou de l’huile d’olive dans les régions méditerranéennes.
Mais c’est sans compter le génie marketing de ces nouveaux fabriquant d’huile. Qui en quelques décennies parviennent à totalement inverser la vapeur.
Et à rendre coupables les graisses saturées traditionnelles, pour mieux détourner les consommateurs vers leurs nouveaux produits qu’ils autoproclament sains, savoureux et parfait pour la santé.
Comment sont fabriquées les huiles industrielles raffinées
Le procédé général de fabrication de ces nouvelles huiles est toujours le même.
Il fait appel à des moyens massivement industriels qui n’ont absolument rien de naturel. Car avant de pouvoir être consommées, ces huiles doivent être raffinées, filtrées, et désodorisées pour être présentables.
Les graines sont produites dans des champs d’agriculture intensive avec quantités de pesticides et d’engrais pour assurer des rendements suffisants et proposer une huile bon marché au consommateur.
Puis, les graines sont broyées et portées à haute température. Et mélangées à un solvant chimique, l’hexane, qui est un hydrocarbure, issu de l’industrie pétrolière. Ce traitement contribue à l’oxydation de nombreuses liaisons chimiques au sein des acides gras, créant des sous-produits néfastes pour la santé humaine. Nous y reviendrons.
Ensuite, les huiles recueillies sont désodorisées, décolorées, et filtrées à l’aide d’additifs chimiques supplémentaires pour pouvoir être compatibles avec la consommation humaine. Et enlever les mauvaises odeurs et les dépôts entrainés par les étapes d’extraction à chaud.
Au final, l’on obtient une huile très artificielle, contenant des résidus de produits chimiques, des acides gras trans, et des coproduits d’oxydation qui présentent un danger potentiel important pour notre santé.
D’un sous-produit agricole sans intérêt à une « huile santé »!
Transformer un sous-produit agricole sans intérêt nutritionnel en une huile « bonne pour la santé » a nécessité 3 choses :
Un lobbying massif des industriels dans le secteur de la recherche. Des études scientifiques peu rigoureuses, et un marketing musclé au rouleau compresseur.
Ces trois facteurs ont été réunis aux Etats Unis dans les années 1940 avant que l’Europe ne les adopte à son tour quelques années plus tard.
Les lobbys
Procter & Gamble, le géant mondial de l’agroalimentaire qui gère l’essentiel de cette production d’huile, fait à ce moment un don de 1,5 millions de dollars à l’Association Américaine pour la Santé Cardiaque.
Cette association recrute alors quelques médecins pour se donner une image respectable et s’engage à promouvoir ces nouvelles huiles raffinées que les géants industriels savent maintenant produire en masse.
Et il ne faut pas longtemps pour que se multiplient les efforts de lobbying auprès du monde politique et scientifique pour présenter ces nouvelles huiles sous leurs meilleurs jours.
On ne sait alors à peu près rien sur ces huiles. Elles ne montrent pas de toxicité à court terme sur les animaux. C’est parfait !
Dans le doute, il suffit de dire qu’elles sont bonnes pour la santé. Rappelons qu’à cette époque, le principe de précaution n’existe pas encore.
Le cas Ancel Keys
Au même moment, un jeune médecin physiologiste nommé Ancel Keys conduit des recherches sur le lien entre la consommation de graisses et la santé cardiaque.
Ses travaux, connus sous le nom « d’étude des 7 pays » montraient que dans plusieurs pays, la consommation de graisses saturées était élevée, de même que les maladies cardiovasculaires.
Ni une ni deux, il en concluait donc que ce nombre élevé de maladies cardiovasculaires était la conséquence d’une consommation importante de graisses saturées. Une démonstration Simple, facile, et rapide.
Las, ces travaux sont devenus aujourd’hui un exemple classique d’étude scientifique biaisée, partiale et peu rigoureuse.
Car ce qu’ Ancel Keys oubliait de dire, c’est qu’il n’avait sélectionné pour appuyer sa conclusion que les pays qui allaient dans le sens de son hypothèse.
Et qu’il avait volontairement écarté tous les pays comme la France et la Hollande par exemple, ou au contraire, la consommation de graisse était importante avant la guerre, mais où le nombre de maladies cardio-vasculaires était très faible.
Autrement dit, s’il avait tenu compte de ces pays, et pris la réalité dans sa globalité, il n’aurait jamais pu conclure qu’il existe un lien entre la consommation de graisse et les maladies cardiaques.
Pire, il n’a pas non plus cherché d’autres causes qui auraient pu elles aussi expliquer les valeurs importantes des maladies cardiaques dans les pays concernés.
S’il avait observé la consommation de sucre, il aurait vu que le lien était bien plus fort. Et que dans la grande majorité des pays, une forte consommation de sucre était liée à des décès importants par maladie cardiaque. Mais cette réalité n’a à ce moment par été jugée bonne à décrire par Ancel Keys.
Le marketing rouleau compresseur
Les personnes chargées de vendre ces nouvelles huiles, rebaptisées pour l’occasion « huiles végétales » n’en demandaient pas tant.
Ils sautèrent sur les travaux d’Ancel Keys pour les mettre en avant et pousser un peu plus loin les conclusions en les retournant à leur avantage.
Puisqu’à cette époque l’on mange principalement des graisses animales saturées. Et puisque les travaux d’Ancel Keys montrent que manger gras augmente le risque de maladie cardiaque. Bingo !
C’est donc la faute des graisses saturées.
Et ça tombe bien. « Nous vous proposons cher consommateur, une nouvelle huile végétale pauvre en acides gras saturés, et donc parfaitement inoffensive et saine. Une huile bonne pour le cœur! »
Quelques milliers d’heures de matraquage publicitaire et de sponsoring avec les grandes stars de l’époque feront le reste.
Et c’est comme cela que ces huiles industrielles de tournesol, de colza et d’arachides ont débarqué en force dans nos assiettes avec le label « bon pour le cœur ». Sous forme d’huiles liquides ou de margarine après avoir subi une étape supplémentaire d’hydrogénation dans les usines.
Qu’elles ont été incorporées largement à tous les plats et aliments industriels.
Et que les graisses animales traditionnelles et 100% naturelles que l’homme consommait depuis toujours sont devenues pires que le diable avec la complicité du milieu scientifique et politique de cette époque.
Ce que l’on sait aujourd’hui sur ces « Huiles Végétales ».
Le temps a passé. Et ces nouvelles huiles industrielles sont restées ancrées dans nos habitudes grâce à des prix toujours très attractifs et un marketing efficace.
Mais quelques vérités nouvelles ont pu émerger grâce aux efforts de la recherche sur ces sujets. Je vous propose de les passer en revue.
Un taux d’oméga 6 déséquilibré
Les acides gras essentiels sont des graisses dont notre corps a absolument besoin pour fonctionner.
Mais il n’est pas capable de fabriquer lui-même. Il doit donc absolument les trouver dans l’alimentation.
Ces acides gras appartiennent à deux familles. Les oméga 6 et les Oméga 3.
3 et 6 faisant simplement référence à la position de la première liaison chimique insaturée sur la chaine carbonée.
Pour être en bonne santé, l’important est de respecter un certain équilibre entre les omégas 6 et les oméga 3. On parle alors de ratio.
Le ratio idéal que doit avoir ces acides gras Omega 6 et Oméga 3 pour participer à une bonne santé est de 1 pour 1. C’est-à-dire consommer autant d’oméga 6 que d’oméga 3. (1,2) C’est le ratio qui existait dans l’alimentation humaine avant l’époque industrielle.
Un déséquilibre en Oméga 6 déclenche au contraire des mécanismes inflammatoires. Dégrade les tissus et participe à l’oxydation et au vieillissement accéléré des cellules. (3,4)
Or aujourd’hui l’alimentation moderne apporte des ratios Oméga 6 sur Oméga 3 qui varient entre 10 pour 1 et jusqu’à 25 pour 1. (5)
Cela représente un déséquilibre important par rapport à l’alimentation pré industrielle qui sert de référence.

Les recommandations officielles de L’AFSAA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) qui tentent de ménager la chèvre et le chou préconisent un ratio de 5 pour 1. Un taux encore éloigné du ratio 1 pour 1 que consommaient nos ancêtres.
Pourquoi l’alimentation moderne est-elle a ce point déséquilibré en acides gras essentiels ?
Car ces nouvelles huiles végétales contiennent principalement des Oméga 6. Et qu’elles constituent trop souvent la principale source de graisse dans notre alimentation.
Et que nous consommons de moins en moins de sources naturelles d’Oméga 3 venant des noix ou du poisson.
Cuisiner avec ces huiles de graines raffinées industrielles et consommer les produits qui en contiennent entretiendrait donc l’inflammation chronique et le vieillissement accéléré de nos cellules.
Des huiles instables
Le processus d’extraction de ces huiles à haute température conduit à la formation de composés instables qui s’oxyderont facilement en présence de lumière, de chaleur ou en réagissant avec les tissus de l’organisme pour libérer des radicaux libres nuisibles.
Ces processus conduisent ainsi à la formation d’acides gras trans et de lipides peroxydés dangereux pour la santé. (6)
Les acides gras peroxydés entrainent la formation de radicaux libres.
Ces radicaux libres sont connus pour endommager notre ADN, les protéines et les membranes cellulaires, et accélérer le vieillissement de l’organisme. (7)
Des huiles pleines d’additifs
Pour essayer de limiter ces phénomènes d’oxydation et leurs effets néfastes sur l’organisme, la fabrication de ces huiles nécessite d’ajouter est antioxydants synthétiques.
On y retrouve donc des additifs antioxydants connus sur les abréviations BHA, BHT, TBHQ.
Tous sont connus pour leur toxicité sur divers organismes (8), pour endommager le système immunitaire chez l’homme, et perturber le fonctionnement du système endocrinien. (9,10)
Le TBHQ quant à lui est la cible de nombreuses critiques pour aggraver les risques de développer des allergies alimentaires. (11)
Des huiles issues de l’agriculture ultra intensive
Les huiles jaunes raffinées industrielles que l’on trouve dans les rayons de nos supermarchés sont les produits d’une agriculture ultra intensive qui a massivement recours aux engrais et pesticides pour assurer de hauts niveaux de production.
En plus d’être déséquilibrée sur le plan nutritionnel et de contenir des additifs nocifs, la culture de ces huiles contribue également à l’appauvrissement des sols agricoles et à la pollution des nappes d’eau souterraines.
Ces huiles sont un contresens évolutionnaire
Pur produit de l’alimentation moderne, ces huiles végétales sont un contresens absolu vis-à-vis de notre histoire biologique et de notre évolution.
Jamais dans le passé nous n’avons consommé autant de matière grasse issue de graines.
Nos ancêtres ont toujours consommé des huiles d’olive naturelles pressées à froid, ou des graisses venant de poissons, du canard, du porc, ou du bœuf.
Il aura fallu un formidable tour de passe-passe de l’industrie agroalimentaire moderne pour faire passer ses huiles et graisses ancestrales pour mauvaise.
Et nous expliquer depuis les années 1950 que les huiles végétales sont un bienfait pour le cœur.
Nous en consommons toujours plus depuis plus de 50 ans, et c’est précisément depuis cette période qu’explosent partout dans le monde les problèmes d’obésité, de maladies chroniques et auto-immunes et les troubles de la santé cardiaque.

Lance, Peter & Hubbard, Mai & Angeles, Gustavo. (2008). Did Kicking the Habit Make Us Fat?
De même que les sucres raffinés et les produits céréaliers, ces huiles sont une invention de la modernité et une aberration nutritionnelle que nous payons aujourd’hui au prix fort de notre santé.
Notre corps n’est tout simplement pas adapté par la nature et l’évolution pour gérer ce type de produit. Il ne dispose pas des enzymes et des outils cellulaires pour les digérer et les utiliser convenablement. (12)
Et leur consommation massive contribue aujourd’hui aux problèmes de santé d’une grande partie de la population.
Comment ces huiles végétales impactent notre santé
Les huiles et graisses occupent une place centrale dans la santé du système nerveux, la construction et la réparation de nos cellules, et la santé des yeux et de la peau.
Elles sont indispensables à notre santé et au bon fonctionnement de notre corps.
Consommer des huiles artificielles de faible qualité nutritionnelle n’est donc pas sans conséquence sur notre santé.
A cela s’ajoutent les modes de cultures, de fabrication ainsi que les caractéristiques biochimiques des matières premières utilisées pour produire ces huiles, et qui affectent notre santé de plusieurs façons.
Maladies auto-immunes
Avec leur ratio oméga 6 sur oméga 3 hautement déséquilibré, ces huiles entretiennent le stress oxydatif de l’organisme et l’inflammation chronique des tissus. Elles favorisent ainsi le dérèglement du système immunitaire conçu pour nous protéger des menaces extérieures et l’apparition de maladies auto-immunes. (13)
Santé mentale et maladie neuro dégénératives.
Ces huiles végétales industrielles raffinées présentent un danger particulier pour la santé du cerveau et du système nerveux.
L’abondance d’acides gras oméga 6 est liée à l’apparition des problèmes de dépression, de troubles cognitifs, et de démences. (14, 15)
Car ces huiles n’apportent pas les acides gras dont notre cerveau a besoin pour fonctionner correctement.
Diabète et surpoids
L’acide linoléique est le principal acide gras présent dans les huiles jaunes industrielles raffinées.
Plusieurs études s’inquiètent de son impact sur les mécanismes de la satiété. Suggérant que leur consommation altère la perception de la faim et favorise la consommation de nourriture et la prise de poids. (16)
Chez les enfants, la consommation de ces huiles et pointée du doigt pour favoriser l’apparition de surpoids et de diabète. (17)
Une consommation élevée pendant l’enfance de ces huiles riches en oméga 6 pourrait aussi aggraver les phénomènes de résistance à l’insuline et de prédiabète dans la vie adulte. (18,19)
Maladies cardiovasculaires
C’est si l’on peut dire cœur du débat.
Contrairement à ce que raconte l’industrie au sujet de ces huiles, de plus en plus de preuves s’accumulent pour montrer qu’elles sont très loin d’être bénéfiques pour la santé cardiaque.
Ces huiles que notre corps n’a pas l’habitude d’utiliser en si grande quantité conduiraient à une oxydation excessive de l’acide linoléique et favoriseraient la formation d’athérosclérose et de maladies cardiaques (20)
A cela s’ajoutent les effets pro-inflammatoires connus des acides gras oméga 6 qui contiennent ces huiles, et leurs effets néfastes sur la santé cardio-vasculaire. (21,22)
Fertilité
18 à 24 % des couples en France rencontrent des problèmes de fertilité. (23)
Bien que plusieurs facteurs soient en général impliqués dans ces troubles de plus en plus fréquents, l’un d’eux pourrait être notre consommation toujours plus grande d’huiles industrielles raffinées.
La fabrication des spermatozoïdes chez les hommes semble être altérée par la consommation élevée des acides gras oméga 6 présents dans ces huiles (24).
Troubles de la vision
Les lipides sont un constituant essentiel de la santé des yeux. Apporter chaque jour dans l’organisme des huiles que nous ne sommes pas conçus pour utiliser efficacement provoque des troubles de la vision pointés par plusieurs études.
En particulier, la dégénérescence maculaire liée à l’âge serait aggravée par la consommation de ces huiles. (25)
Alors qu’au contraire, la consommation régulière d’huiles riches en Omega 3 issues des noix ou du poisson a prouvé un effet protecteur sur la santé de nos yeux. (26)
Arthrose
En favorisant l’inflammation des tissus par un ratio oméga 6 / oméga 3 important, les huiles jaunes de graines industrielles fragilisent les articulations et entretiennent les douleurs au niveau des cartilages et de la cavité synoviale en provoquant leur gonflement répété. (27)
De même que pour les yeux, éliminer ces huiles et les remplacer par des huiles saturées ou riches en oméga 3 a un effet protecteur prouvé sur la santé des articulations. (28)
Asthme
Consommer des huiles jaunes végétales favoriserait également les crises d’asthme. Les oméga 6 étant connus pour être pro inflammatoires, ils sont susceptibles chez les sujets sensibles d’aggraver la fréquence et la gravité des crises d’Asthme. (29)
Quelles huiles privilégier
Que faire des huiles jaunes industrielles ?
Le mieux est de vous en débarrasser. Nettoyer vos placards. N’achetez pas de plats qui en contiennent. Sortez-les de votre cuisine.
Même bio. Même en mélange, ces huiles issues de graines restent des produits industriels ayant un ratio Oméga 6 sur Oméga 3 déséquilibré.
Elles entretiennent l’inflammation de l’organisme
Et de nombreux de problèmes de santé qui y sont liés.
Même en petite quantité. Même de façon occasionnelle, ces huiles n’ont aucun intérêt sur le plan nutritionnel.
Il existe quantité d’autres huiles naturelles parfaitement adaptées aux besoins du corps humain pour cuisiner et apporter de la saveur à ses plats.
Voyons lesquelles
Huile d’olive extra vierge
L’huile d’olive fait partie de l’alimentation des peuples méditerranées depuis des milliers d’années.
Extraite à froid et sans solvants chimiques, elle est naturellement riche en antioxydants, vitamine E et en polyphénols qui contribuent à la bonne santé du système vasculaire et la prévention des problèmes de diabète.
Principalement constitué d’acides gras mono insaturés, c’est une huile qui reste à stable à la cuisson à condition d’éviter les fritures. Sa saveur douce et fruitée la rend parfaite pour la cuisine au quotidien. A toujours avoir dans vos placards.
Huile de noix de coco
Cette huile au gout exotique est naturellement présente dans le lait de coco.
Mais il est également possible de l’ajouter dans sa cuisine à condition de toujours choisir une huile vierge extraite à froid.
Cette huile à la particularité unique d’être très riche en triglycérides à chaine moyenne comme l’acide laurique.
Ce composé est connu pour ses propriétés antifongiques et antimicrobiennes. (30)
C’est également une source d’énergie rapide aux effets protecteurs sur le cerveau. De plus en plus d’études s’intéressent à son rôle dans la prévention des troubles de la maladie d’Alzheimer. (31,32)
Très riche en acides gras saturés, c’est une huile solide à température ambiante et très résistante aux hautes températures.
Elle apporte une touche d’exotisme et d’onctuosité unique à vos plats et à vos pâtisseries.
Beurre et Ghee
Le ghee est un beurre clarifié. Il ne contient que la matière grasse du beurre après avoir enlevé l’eau, le lactose et la caséine par des procédés naturels de filtration et de décantation.
Par rapport au beurre, il présente l’énorme avantage de ne pas noircir ni bruler à la cuisson.
Et il ne pose pas de problèmes aux personnes intolérantes au lactose.
Constitué essentiellement des graisses naturelles présentes dans le lait de vache, il est riche en acide gras saturé.
Contrairement au beurre, il supporte bien les hautes températures et apporte une texture incroyable à vos légumes sautés et aux viandes rôtis.
Le beurre lui, est à réserver pour les pâtisseries ou les cuissons douces et lentes.
Le lard
Le lard est principalement constitué d’acides gras mono insaturés.
Ce qui le rend proche de l’huile d’olive dans sa composition.
C’est une graisse parfaite pour la cuisine et la préparation des viandes qui remplace avantageusement le ghee ou l’huile d’Olive.
Pensez-y.
La graisse de canard
Difficile de terminer ce tour des graisses bénéfiques pour la santé sans parler de la graisse de canard.
Très stable à la cuisson, elle apporte un gout inimitable et riche à la cuisine. Essayez de l’utiliser pour faire rôtir des pommes de terre ou des patates douces au four. Vous n’utiliserez plus jamais une autre huile.
Comme pour le lard et le beurre, cette graisse a été chassée des cuisines au prétexte qu’elles posaient un problème pour la santé.
Vous savez maintenant que l’histoire est un peu différente.
Les autres aliments gras
En complément de ces graisses apportées en quantités raisonnables pour cuisiner au quotidien et faire des plats délicieux et plein de saveurs. Bien loin des odeurs fades et neutres des huiles végétales raffinées, n’hésitez pas à manger des produits entiers riches en bonnes graisses et qui participent à une alimentation saine et équilibrée.
Les avocats, les noix, les poissons, le gibier ou la viande sur os. Tous ces produits sont gorgés de bonnes graisses nécessaires au bon fonctionnement de votre cerveau, de vos yeux et de votre peau.
Et contrairement aux huiles jaunes raffinées, ils protègent votre organisme des effets particulièrement néfastes d’une inflammation chronique des tissus et ne présentent aucun risque pour la santé cardiaque.
Privilégiez pour cela des produits issus d’une agriculture responsable et respectueuse des animaux et de l’environnement.
C’est tout pour aujourd’hui. N’hésitez pas à partager cet article s’il vous a plu.
Et à me laisser un commentaire en dessous pour partager votre expérience ou vos impressions.
Questions fréquentes:
Toutes les huiles issues de différentes graines et obtenues par des procédés d’extraction industrielle à chaud à l’aide de solvants chimiques. Les huiles de Colza, de Tournesol, d’arachide, ou de soja sont des huiles végétales industrielles.
De plus en plus d’étude confirment que le déséquilibre de ces huiles entre acides gras essentiels omega 6 et omega 3 perturbent le système immunitaire, entraine de troubles de la vision et du fonctionnement cérébrale. Elles favorisent également l’inflammation chronique de l’organisme.
Non! Aucune étude ne confirme à ce jour le rôle protécteur de ces huiles sur la santé du systeme cardio vasculaire.
Les huiles naturelles extraites à froid ou issues d’aliments naturellement riches en matières grasses. L’huile d’olive ou de noix de coco, l’huile d’avocat, le lard, le beurre ou le Ghee présentent un intéret nutritionnel très superieur aux huiles végétales industrielles et rafinées.
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